Circuit du Val des Choues

C’est le renard le plus répandu en Europe. On le trouve aussi bien en campagne, qu’en forêt et jusque dans les villes. Ici, sa survie dépend principalement de la présence de milieux ouverts où habitent les campagnols et lapins qu’il chasse à la tombée du jour. La journée, il se réfugie dans son terrier ou à l’abri d’un tas de bois pour y dormir. L’espèce ayant beaucoup souffert de la rage dans le passé, elle est encore aujourd’hui victime de la chasse et du trafic routier.

Les Orchis sont des orchidées sauvages que l'on peut voir fleurir entre avril et juillet dans des prairies semi-sèches. Au printemps et en été, les Orchis portent des grappes compactes, dressées, formées de délicates fleurs pourpres, rouges, roses, jaunes, vertes ou blanches, à éperon court. De nombreuses variétés sont présentes dans les forêts du Parc national. Sur ce circuit, vous observerez probablement l'orchis pyramidal ou l'orchis pourpre.

Appartenant à la famille des porcins et pesant jusqu’à 160 kg, c’est l’un des plus gros mammifères de nos forêts. Cet animal nocturne vit en groupe d’une dizaine d’individus. Omnivore, il sillonne son territoire à la recherche de racines, de glands, de champignons et d’autres petits animaux. Il adore se vautrer dans les mares de boue pour se débarrasser de ses parasites. Il joue aussi un rôle important dans l’écologie des forêts, en retournant les sols et en diffusant les spores et les graines.

Sur ce chemin, le passage d'engins ou de véhicules motorisés entraine la création d'ornières. Ces flaques, peu profondes, sont une zone privilégiée de ponte pour de nombreuses espèces d'amphibiens. Ainsi, à la fin du printemps, vous pourrez observer dans ces ornières des têtards de grenouilles, de crapauds comme le rare sonneur à ventre jaune, mais aussi de tritons ou de salamandres. Si cet habitat semble précaire, les amphibiens ont des moyens d'adaptation à l'assèchement rapide de ces petites zones humides.

Ce prieuré a été fondé en 1193 par l’ordre du Val des Choues, combinant divers usages des bénédictins, des cisterciens et des chartreux. Ce dernier disparaît en 1763 quand il adopte la réforme trappiste. Après la révolution, l'Abbaye est transformée en ferme, puis en rendez-vous de chasse à courre. Il en subsiste aujourd’hui la porte Renaissance (XVIème siècle) et le pavillon (XVIIIème siècle). Elle comprend un musée de la chasse à courre et un jardin à la française qu’il est possible de visiter.